L'ANS et le SGMAS ont profité du transfert pour nous piller encore un peu plus, avec la complicité de Bercy et du SGG. Le SGMEN a perdu plusieurs arbitrages importants. Les baisses d'effectifs devraient s'arrêter en 2022, mais on est tombé beaucoup trop bas. Nous demandons un plan de repeuplement des services.

Dans les rectorats et les DSDEN, personne n'a connaissance de notre culture professionnelle. Ça fait plus d'un an qu'on demande un GT spécifique sur les règlements intérieurs. Le SGMEN n'est pas opposé, mais le calendrier est rempli. Le SNAPS a adopté une motion qui demande la publication d'une instruction-cadre qui reprenne toutes nos modalités de fonctionnement pour bien clarifier les choses. Ça semble bien engagé, mais il va falloir patienter encore un peu.

L'articulation avec les conférences régionales est complètement floue, ce qui n'empêche nullement l'agence d'envoyer des ordres à tous les services. Nos IJS sont obnubilés par le SNU et les contrôles, et ne parlent que de ça aux recteurs et DASEN. Du coup, plus personne ne se souvient que les missions sports existent encore. Alors on transforme des postes de PS en CEPJ, en IJS, en attaché...
Et la DS a été tellement affaiblie par l'agence qu'elle ne parvient plus à se faire entendre.

La crise sanitaire n'arrange rien. Tout le monde est mobilisé sur des protocoles, des adaptations incessantes, des décrets qu'on arrive plus à suivre, tout cela sans anticipation et dans l'urgence.
Le confinement n'aide pas non plus à l'incarnation de nos nouveaux services. En étant isolés, les collègues ont encore plus la sensation d'être abandonnés, perdus dans la grande maison EN, dont personne ne leur a fourni le plan...

Donc c'est très difficile. On est pourtant toujours là malgré la crise des CTS, la création de l'agence et l'OTE version 1 qui a failli nous détruire. On a tenu in extrémis sur notre dernière ligne de défense. On a stabilisé le dispositif des CTS, sauvegardé l'existence des services déconcentrés, réouvert le concours (40 postes, ce n'est pas ridicule). Tout cela était quasiment perdu, mais aujourd'hui on a repoussé l'offensive. C'est déjà une petite victoire, même si on y a laissé beaucoup trop de forces.
Le SNAPS continue ses efforts quotidiens pour que les choses s'améliorent. Il faudra du temps, mais il reste de l'espoir.