- Affichages : 1438
Plusieurs PTP en SDJES se voient réquisitionnés précipitamment pour participer à l’accueil et au transport des stagiaires SNU samedi soir et dimanche prochains. On les réquisitionne pour pallier l’incurie organisationnelle des séjours de cohésion du SNU, au mépris de leurs missions statutaires.
- le fait que les agents Jeunesse & Sports soient aujourd’hui sollicités en urgence pour pallier les difficultés organisationnelles que nous pointons depuis longtemps,
- le non-respect du volontariat, principe constant auquel a toujours fait référence l’administration au cours de nos échanges quant à la participation des agents JS aux séjours de cohésion. Cette duplicité laisse dubitatif sur la sincérité de nos interlocuteurs,
- le fait que soient sollicités des agents dont l’accueil et le transport des stagiaires SNU ne comptentpas parmi les missions statutaires, notamment les personnels techniques et pédagogiques sport,
- le fait que ces agents subissent des intimidations hypocrites de la part de leur hiérarchie locale,
- le risque de multiplication de ces situations inacceptables.
- le retrait des convocations adressées à nos collègues et le respect du principe du volontariat,
- l’assurance que les non-volontaires ne subiront aucune mesure de rétorsion,
- le rappel à l’ordre des supérieurs hiérarchiques qui voudraient imposer ces réquisitions. C’est pourquoi le SNAPS invite tous les PTP non-volontaires qui se verraient contraints d’intervenir samedi et dimanche pour l’accueil et le transport des stagiaires SNU à se déclarer grévistes.
- Affichages : 1537


- Affichages : 2379


- Affichages : 1970
L'ANS et le SGMAS ont profité du transfert pour nous piller encore un peu plus, avec la complicité de Bercy et du SGG. Le SGMEN a perdu plusieurs arbitrages importants. Les baisses d'effectifs devraient s'arrêter en 2022, mais on est tombé beaucoup trop bas. Nous demandons un plan de repeuplement des services.
Dans les rectorats et les DSDEN, personne n'a connaissance de notre culture professionnelle. Ça fait plus d'un an qu'on demande un GT spécifique sur les règlements intérieurs. Le SGMEN n'est pas opposé, mais le calendrier est rempli. Le SNAPS a adopté une motion qui demande la publication d'une instruction-cadre qui reprenne toutes nos modalités de fonctionnement pour bien clarifier les choses. Ça semble bien engagé, mais il va falloir patienter encore un peu.
L'articulation avec les conférences régionales est complètement floue, ce qui n'empêche nullement l'agence d'envoyer des ordres à tous les services. Nos IJS sont obnubilés par le SNU et les contrôles, et ne parlent que de ça aux recteurs et DASEN. Du coup, plus personne ne se souvient que les missions sports existent encore. Alors on transforme des postes de PS en CEPJ, en IJS, en attaché...
Et la DS a été tellement affaiblie par l'agence qu'elle ne parvient plus à se faire entendre.
La crise sanitaire n'arrange rien. Tout le monde est mobilisé sur des protocoles, des adaptations incessantes, des décrets qu'on arrive plus à suivre, tout cela sans anticipation et dans l'urgence.
Le confinement n'aide pas non plus à l'incarnation de nos nouveaux services. En étant isolés, les collègues ont encore plus la sensation d'être abandonnés, perdus dans la grande maison EN, dont personne ne leur a fourni le plan...
Donc c'est très difficile. On est pourtant toujours là malgré la crise des CTS, la création de l'agence et l'OTE version 1 qui a failli nous détruire. On a tenu in extrémis sur notre dernière ligne de défense. On a stabilisé le dispositif des CTS, sauvegardé l'existence des services déconcentrés, réouvert le concours (40 postes, ce n'est pas ridicule). Tout cela était quasiment perdu, mais aujourd'hui on a repoussé l'offensive. C'est déjà une petite victoire, même si on y a laissé beaucoup trop de forces.
Le SNAPS continue ses efforts quotidiens pour que les choses s'améliorent. Il faudra du temps, mais il reste de l'espoir.