La DGRH nous a dit qu’il sera fait appel à la liste complémentaire du concours PS pour pourvoir les postes encore vacants. 
 
Mais les recteurs n’informent pas forcément avec précision la DGRH des postes qui restent vacants dans leur service (ou qui le deviennent suite aux départs en retraite ou en mutation). A cause de cela, les mutations et les recrutements sur liste principale (25 CAS) n’ont pas permis d’occuper tous les postes vacants. Il en reste un certain nombre. 
La bonne solution consiste à utiliser la liste complémentaire, mais elle n’est pas très étoffée (10 CAS seulement). Et avant cela, il y a aussi les quelques détachements entrants. 
 
Beaucoup de postes ont déjà été republiés sur la PEP depuis fin juin. Peut-être une quinzaine de postes de CTS et une dizaine en CREPS. Cela démontre à quel point les mutations et les concours ont eu lieu sans avoir une vision réelle des postes disponibles/occupés. Il y a de fortes probabilités pour qu’il y ait aussi quelques postes de CAS encore vacants (d’autant plus que les collègues qui muteront sur les postes CTS et Formateurs publiés cet été vont libérer leur poste, parfois des CAS, créant ainsi un nouvel appel d’air).
Selon nos estimations, nous devrions faire appel à une bonne partie de la liste complémentaire de CAS externe. Mais nous n’avons pas de données précises.
 
Toutefois, il faut être très vigilants localement : si les recteurs n’informent pas la DGRH que des postes sont vacants, ils mettront dessus des contractuels, des PEPS en affectation, ou les transformeront en postes de CEPJ voire d’IJS. On a malheureusement de nombreux exemples. Si vous rencontrez ce genre de situation, dites à vos hiérarchies qu’il existe une liste complémentaire de PS CAS qui ne demande qu’à être mobilisée. Et faites-nous remonter l’info, s'il vous plait !
 
Concernant les CTS, le concours est indépendant pour chaque discipline. Et le CGOCTS a pu suivre les effectifs avec plus de précision que la DGRH pour les CAS. Donc il n’est fait appel à la liste complémentaire que si le lauréat de la liste principale refuse (c’est le cas sur au moins 1 discipline, mais il y en aura très peu). 
 
Sur le concours SHN, il n’est pas prévu de faire appel à la liste complémentaire. 
 
Il faut s’attendre à ce qu’il y ait encore pas mal de mouvements à l’automne : fin du transfert du HN vers les CREPS et réorganisations post JO qui vont ouvrir des postes, créer des appels d’air, et forcer certains à trouver un nouveau point de chute.
 
L’important c’est que tous les postes PTP sport soit dévolus et occupés par des PTP sports : pas de transformations de postes, utilisation de la liste complémentaire au maximum, pas de PEPS (ou autres) sur des postes JS sans détachement dans un corps JS, recours aux contractuels en tout dernier ressort. 
 
C’est ce que nous défendons auprès du ministère. Mais les recteurs ont une fâcheuse tendance à n’en faire qu’à leur tête.
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Bienvenue chez vous !

Nous vous attendions depuis presque trois ans ... tout ce temps d’abord pour convaincre notre ministère de la nécessité d’ouvrir un concours, puis  pour être entendus ... même partiellement.

En effet, si nous nous réjouissons de l’ouverture du concours, le nombre de nominations n’est pas à la hauteur des besoins du sport français, ni des ambitions annoncées, à l’approche des Jeux de Paris 2024.

40 postes au total (25 en CAS / 12 en CTS et 3 en Haut-Niveau) au regard des nombreux postes supprimés ces 15 dernières années, le compte n’y est pas du tout. D’autant plus qu’à l’issue du mouvement des personnels, nombre de postes restent vacants.

Quoiqu’il en soit, le SNAPS vous félicite pour l’obtention de votre concours ! Nous vous souhaitons la bienvenue dans notre ministère et le meilleur pour votre carrière au bénéfice de la passion du sport qui nous anime tous.

Retrouvez les lauréats en utilisant le lien suivant : http://pubcyc.orion.education.fr/publication_ABE/

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Le SNAPS a adressé le courriel suivant au cabinet et au Directeur des Sports :

 

La mise en oeuvre de la politique du Gouvernement en faveur du développement de la pratique sportive est une attribution des ministres (art.2 du D2020-870 et art.1 du D2020-967). C'est aussi une prérogative des DRAJES et des SDJES (art.5 et 8 du D2020-1542).

Cependant, les documents stratégiques régionaux en préparation dans les rectorats, et leur trame préparée au niveau national, ne prennent pas en compte ces missions pourtant fondamentales. On sent bien la volonté d'insérer les actions en faveur du sport de façon transversale, dans chaque axe thématique et chaque objectif. Mais cela n'est envisagé qu'au travers de dispositifs périphériques au développement du sport : utiliser le sport comme facteur d'inclusion sociale ou d'amélioration de la santé, par exemple. Mais à aucun moment l'action des services n'est envisagée pour accompagner le développement "pur et simple" du sport en lui-même.

Or, c'est un enjeu crucial pour le service public que nous devons à nos concitoyens. C'est la mission des ministres, des services et des agents. Parmi eux, les CAS et les pôles sport dans les DRAJES/SDJES ne sont quasiment plus en mesure de répondre à ce besoin d'accompagnement. Faute d'effectifs, ils se recentrent sur des tâches de pilotage, de reporting, de régulation. Et, ce faisant, l'ingénierie de développement, de formation et de performance sont abandonnées. Bref, le service public du sport n'existe déjà quasiment plus.

Cette situation ne cesse d'empirer. Les destructions de postes de CAS enregistrées depuis des années se prolongent au travers du redéploiement vers les missions HN dans les CREPS. Les rares CAS qui restent ont le sentiment qu'on leur donne le coup de grâce. Pire, les recteurs et les DRAJES, omnubilés par le SNU et les contrôles, transforment de nombreux postes de CAS en CEPJ ou en IJS, voir en attachés d'administration ! IL FAUT STOPPER CES TRANSFORMATIONS car elles achèvent la destruction des missions d'accompagnement des CAS, au détriment du public. Elles annihilent la capacité du ministère à exécuter les missions qui lui incombent par décret.

Les missions sport doivent être mieux défendues ! Sinon, demain, il n'y a aura plus de missions de développement du sport, plus de CAS, plus de services sport. Le ministère ne pourra y survivre longtemps...

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L’article R131-21 du Code du Sport précise que la fédération indemnise les frais et sujétions des CTS.

Par exemple un ordinateur, un téléphone, une imprimante, étant des outils nécessaires à l’exercice des missions, ils rentrent dans ce cadre.

Le SNAPS vous conseille de faire un mail au DTN, éventuellement copie au président de fédération, en demandant simplement si il est possible d'engager cette dépense et si elle serait remboursée. En rappelant qu’elle est indispensable à la réalisation des missions et en rappelant l’article R131-21 du Code du Sport.

Parallèlement, informez votre chef de service, de façon à ce qu’il se positionne plutôt en votre faveur s'il y a un blocage côté fédération.

En cas de refus, il faut insister pour faire respecter vos droits et là il faudra faire intervenir le chef de service.

 

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