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Bienvenue chez vous !
Nous vous attendions depuis presque trois ans ... tout ce temps d’abord pour convaincre notre ministère de la nécessité d’ouvrir un concours, puis pour être entendus ... même partiellement.
En effet, si nous nous réjouissons de l’ouverture du concours, le nombre de nominations n’est pas à la hauteur des besoins du sport français, ni des ambitions annoncées, à l’approche des Jeux de Paris 2024.
40 postes au total (25 en CAS / 12 en CTS et 3 en Haut-Niveau) au regard des nombreux postes supprimés ces 15 dernières années, le compte n’y est pas du tout. D’autant plus qu’à l’issue du mouvement des personnels, nombre de postes restent vacants.
Quoiqu’il en soit, le SNAPS vous félicite pour l’obtention de votre concours ! Nous vous souhaitons la bienvenue dans notre ministère et le meilleur pour votre carrière au bénéfice de la passion du sport qui nous anime tous.
Retrouvez les lauréats en utilisant le lien suivant : http://pubcyc.orion.education.fr/publication_ABE/
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Le SNAPS a adressé le courriel suivant au cabinet et au Directeur des Sports :
La mise en oeuvre de la politique du Gouvernement en faveur du développement de la pratique sportive est une attribution des ministres (art.2 du D2020-870 et art.1 du D2020-967). C'est aussi une prérogative des DRAJES et des SDJES (art.5 et 8 du D2020-1542).
Cependant, les documents stratégiques régionaux en préparation dans les rectorats, et leur trame préparée au niveau national, ne prennent pas en compte ces missions pourtant fondamentales. On sent bien la volonté d'insérer les actions en faveur du sport de façon transversale, dans chaque axe thématique et chaque objectif. Mais cela n'est envisagé qu'au travers de dispositifs périphériques au développement du sport : utiliser le sport comme facteur d'inclusion sociale ou d'amélioration de la santé, par exemple. Mais à aucun moment l'action des services n'est envisagée pour accompagner le développement "pur et simple" du sport en lui-même.
Or, c'est un enjeu crucial pour le service public que nous devons à nos concitoyens. C'est la mission des ministres, des services et des agents. Parmi eux, les CAS et les pôles sport dans les DRAJES/SDJES ne sont quasiment plus en mesure de répondre à ce besoin d'accompagnement. Faute d'effectifs, ils se recentrent sur des tâches de pilotage, de reporting, de régulation. Et, ce faisant, l'ingénierie de développement, de formation et de performance sont abandonnées. Bref, le service public du sport n'existe déjà quasiment plus.
Cette situation ne cesse d'empirer. Les destructions de postes de CAS enregistrées depuis des années se prolongent au travers du redéploiement vers les missions HN dans les CREPS. Les rares CAS qui restent ont le sentiment qu'on leur donne le coup de grâce. Pire, les recteurs et les DRAJES, omnubilés par le SNU et les contrôles, transforment de nombreux postes de CAS en CEPJ ou en IJS, voir en attachés d'administration ! IL FAUT STOPPER CES TRANSFORMATIONS car elles achèvent la destruction des missions d'accompagnement des CAS, au détriment du public. Elles annihilent la capacité du ministère à exécuter les missions qui lui incombent par décret.
Les missions sport doivent être mieux défendues ! Sinon, demain, il n'y a aura plus de missions de développement du sport, plus de CAS, plus de services sport. Le ministère ne pourra y survivre longtemps...
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L’article R131-21 du Code du Sport précise que la fédération indemnise les frais et sujétions des CTS.
Par exemple un ordinateur, un téléphone, une imprimante, étant des outils nécessaires à l’exercice des missions, ils rentrent dans ce cadre.
Le SNAPS vous conseille de faire un mail au DTN, éventuellement copie au président de fédération, en demandant simplement si il est possible d'engager cette dépense et si elle serait remboursée. En rappelant qu’elle est indispensable à la réalisation des missions et en rappelant l’article R131-21 du Code du Sport.
Parallèlement, informez votre chef de service, de façon à ce qu’il se positionne plutôt en votre faveur s'il y a un blocage côté fédération.
En cas de refus, il faut insister pour faire respecter vos droits et là il faudra faire intervenir le chef de service.